Des études nombreuses démontrent l’existence d’alternatives avec des pertes de rendement marginales (moins de 5%). Ces alternatives visent principalement à utiliser d’autres pesticides moins nocifs que les néonicotinoides ou des approches plus bios avec des semences mélangées (présence d’orge dans les champs de betterave pour nuire aux pucerons). 1. Quelles sont les alternatives à l’acétamipride pour protéger les betteraves ? Les alternatives incluent la lutte intégrée avec des auxiliaires naturels (insectes prédateurs, parasitoïdes), l’usage de pièges à phéromones, et certains insecticides bio comme le spinosad. Des insecticides synthétiques comme la deltaméthrine (pyréthrinoïde) peuvent être utilisés de manière raisonnée. (INRAE, 2023, EFSA, 2021) 2. Quelles alternatives existent pour protéger les noisetiers ? On privilégie les méthodes culturales (taille, gestion de l’enherbement), des traitements biologiques comme Bacillus thuringiensis, et des insecticides à faible impact environnemental, tels que les pyréthrinoïdes, appliqués avec précaution. (INRAE, 2022, ANSES, 2022) 3. Quel est l’impact de ces alternatives sur le rendement ? Avec une gestion intégrée et adaptée, les rendements des betteraves et noisetiers peuvent être maintenus à un bon niveau. Toutefois, ces méthodes demandent un suivi plus rigoureux et une vigilance accrue pour éviter les pertes liées aux ravageurs. (INRAE, 2023) 4. Quel est leur impact sur la biodiversité ? Les alternatives biologiques et la lutte intégrée ont un impact réduit sur les pollinisateurs et autres insectes bénéfiques par rapport aux néonicotinoïdes comme l’acétamipride, qui sont toxiques pour ces espèces. Une utilisation raisonnée des insecticides de substitution est essentielle pour préserver la biodiversité. (EFSA, 2018, INRAE, 2023)
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Thématique
Agriculture & enjeux économiquesPesticides / Acétamipride